La crise du Covid-19 qui à touché la planète était sans pareil. les informations tournaient en boucle sur le sujet, et la panique était palpable tant sur les réseaux sociaux, les informations télévisés, journaux et autres médias, qu’au sein de mon foyer dans les yeux de ma compagne. Nous étions là, sans que personne ne l’ai prévu initialement, prêt à affronter un confinement mondial pendant près de deux mois.

Alors évidemment, être un photographe enfermé entre quatre murs, ce n’est évidemment pas la condition la plus pratique pour explorer de nouveaux horizons artistique. Étant membre de l’association française des métier de l’image, je peux confirmer que ce n’était pas facile pour tout le monde.

Mais voilà, j’ai pour ma part, la chance d’avoir un jardin et avec les beaux jours qui nous ont accompagnés durant les premières semaines du confinement, mes appareils photo et matériels vidéos ne sont pas resté longtemps rangés au placard. Je me retrouvais donc allongé dans l’herbe pendant de longs moments à capturer au travers de mon objectif, ces nouveaux sujets que j’avais pourtant quotidiennement sous les yeux sans jamais m’y être intéressé. Pissenlits, marguerites, fraisiers et autres abeilles et araignées ont aiguisé ma curiosité au point de devenir malgré moi, un chasseur d’image tel un reporter de National Geographic dans mon propre jardin. Je ne saurai pas dire exactement combien de clichés ou de séquences vidéos j’ai pu prendre en tout, mais une chose est sure, je trouvais toujours dans ce tout petit morceau de terre d’une trentaine de mètres carrés, un nouveau sujet prêt à m’offrir son plus beau profil. J’en suis même arrivé au point de réaliser une courte vidéo de ma compagne en train de jardiner, ce qui finira par donner une bande annonce hollywoodienne pour un simple plantage de jasmin.

Je ne suis pourtant pas du genre à prendre ce genre de clichés habituellement, ayant plutôt l’habitude de travailler avec l’humain et qui est un poil plus expressif. Mais en y regardant bien, le travail n’est pas si différent avec des modèles infiniment plus petit. Il faut penser la lumière, la composition, trouver le parfait angle d’approche, dégager l’arrière plan et dépoussiérer chaque pétales comme l’on redresse une mèche de cheveux rebelle qui ondule là où il ne faut pas.

Puis arriva le moment où le temps, ayant son côté sournois à me voir ainsi rouler sur un parterre de marguerites, décida de mettre un terme à mes acrobaties et voilà revenu le temps des pluvieux qui avait été abonné absent au mois de mars. Mes nouveaux modèles étaient là dehors et je les regardaient derrière le carreau en attendant que passe le temps.

Mais voilà, je ne suis pas du genre à me tourner les pouces. Alors pendant que dehors Bordeaux était sous la grisaille, mes doigts s’agitaient frénétiquement sur mon clavier afin de trouver idées et techniques qui me permettront de sublimer mes photos et vidéos. Je suis entré dans la seconde partie de mon confinement, dans une période d’auto-formation sur les meilleures techniques de montage vidéos.

Alors oui je l’avoues sans rougir, j’ai encore besoin d’être formé. Tout le monde en à constamment besoin je dirai même. Admettre cela, c’est se donner la chance et surtout l’élan pour devenir encore meilleur dans ce que l’on fait. Et je me suis attelé à suivre des formations en lignes, tutos sur des petites astuces de retouche photos et montages vidéos qui viennent agrémenter mon bagage technique que j’ai véritablement hâte d’exploiter lors de mes prochaines missions.

Ne reste plus qu’à attendre ou plutôt, trouver quelle sera ma prochaine inspiration …